Ciné-Club Amateur de Provence - CCAP
CCAP-Cinéma Amateur de Provence
Journal n°9 - mars 2005 - Assemblée générale
- Sommaire -

1. Assemblée générale
2. Editorial
3. Foire cinéma et photo de La Ciotat du 10 octobre 2004
4. Festival de La Ciotat les 20 et 21 mars 2004
5. Comptes-rendus de séances de projection
6. ... suite...
7. ... suite
8. Manifestations organisées en 2004


EDITORIAL

Le Ciné-Club-Amateur de Provence entre dans sa 3 ème année d'existence officielle. La première séance a eu lieu le 28 janvier 1998.
Notre travail de terrain lors des foires, des manifestations culturelles et surtout pendant les projections à Aix-Meyreuil, à Cavaillon et à La Ciotat ont attiré vers nous un public passionné de CINEMA-D'AMATEUR : certains spectateurs curieux sont devenus au fil des séances des adhérents assidus.

Quel est maintenant notre avenir ?

La tendance s'oriente vers deux directions :

La première, c'est la découverte et le développement des valeurs du patrimoine culturel à travers le CINÉMA-D'AMATEUR.
Le ciné-club a présenté un cycle de reportages et de documentaires de "Jean-Claude Ditte", un "9,5 iste" assidu, ainsi que ceux de "Jean Boissinot" en 16. D'autres réalisateurs comme "Henri Moret", ont aimablement ouvert leur cinémathèque familiale en 9,5, rassemblant plus de cinquante ans de son existence. La fin du cycle de Gervais Comte à Cavaillon fut une grande réussite car elle a amélioré notre perception du CINÉMA-D'AMATEUR dans les années 1930.
Le ciné-club a donc accru notablement le rythme de ses interventions : on en dénombre pas moins de quarante, s'étalant tout au long de l'année dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur et même en région parisienne. On notera quelques échecs... mais surtout beaucoup de réussites...
Il faut saluer au passage la performance technique de Patrick Roblès aux commandes d'une belle batterie de projecteurs en pleine forme : pas une coupure de film (et il en eut beaucoup...), pas une seule interruption de séance ne fut à mettre au passif pour l'année écoulée. Il nous a été permis de découvrir des oeuvres inédites au style très varié et souvent pleines de surprises. Des séances pour "gourmets" cinéphiles, bien loin du "fast-food" audiovisuel ambiant.

La deuxième tendance, c'est le besoin croissant des adhérents de trouver un savoir faire en matière de CINÉMA-D'AMATEUR.
Notre association a fédéré des amateurs isolés qui ont découvert que le CINEMA-D'AMATEUR n'était pas mort. Le ciné-club a restauré plus de 3000 mètres de films (essentiellement en 9,5), pour des gens qui n'avaient plus accès à leur mémoire, faute de montage et d'entretien de leurs films (tous les films endommagés sortaient d'un transfert vidéo). D'autre part, pour ceux, qui trop nombreux en famille, nous leur avons offert la possibilité de commander un repas au Campanile de Meyreuil et ensuite dans la salle de séminaire, de leur organiser une projection familiale. Le ciné-club a diffusé largement ses conseils et beaucoup d'adresses pour réparer et entretenir le matériel ainsi que pour acheter du film vierge. Car la menace est bien là : si les CINEASTES-AMATEURS ne tournent pas suffisamment avec leur propre caméra, les formats substandards ne survivrons pas longtemps. Le super 8, le 9,5 et le 16 ne continueront à exister que si l'on s'en sert. C'est une logique implacable.

D'autre part les séances de projection ont été alimentées en films grâce à l'apport de CINÉASTES-AMATEURS extérieurs à notre ciné-club et même à notre région. Il est dommage que nos adhérents ne fournissent pas les films nécessaires à nos projections. Nous ne sommes pas autonomes et dans les mois à venir, si notre production de courts-métrages stagne, nous ne pourrons plus tenir nos prestations. La situation n'est pas désespérée mais inquiétante.

Henri Moret, Didier Petot
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